À propos
Biographie
Juliette Demers-Cyr est une artiste émergente multidisciplinaire originaire des Laurentides, qui vit et travaille actuellement à Tio’tia:ke, Montréal. Elle est bachelière en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, depuis 2024. Elle y évolue aussi à titre de travailleuse culturelle et d’enseignante.
Juliette a également participé à de nombreuse expositions collectives, à la galerie Fais-moi l’art et chez Art Mûr (2022), aux Ateliers Belleville (2023), ainsi qu’à la Salle d’exposition de la Place des Arts et à la Galerie de l’UQAM (2024). Par ailleurs, elle a travaillé sur des projets en art public dont une collaboration en art vidéo présentée en 2022 sur la mosaïque d’écrans de la Place des Arts, qui lui valu une bourse et distinction pour Meilleure réalisation. Plus récemment, elle a également participé à l’édition 2023 du Art Pop Performance Event, dans le cadre du festival POP Montréal, lors duquel elle a réalisé un travail en art sonore accompagnant une œuvre performative. Juliette est également récipiendaire de la Bourse Monique-Charbonneau, attribuée par la Fondation de l'UQAM en 2023, ainsi que lauréate de la Bourse des professeurs Gwenaël-Bélanger-et-Mario-Côté en 2024.
Démarche
Ma pratique artistique se caractérise par l’emploi des médiums propres aux arts médiatiques, utilisant la photographie, la vidéo, l’installation, l’art sonore, l’image de synthèse et les environnements immersifs. En faisant appel à ces dispositifs et moyens technologiques variés, mes intentions de recherches interrogent plus particulièrement le caractère ambivalent et paradoxal des technologies numériques à l’égard de la nature. Plus spécifiquement, mes œuvres viennent à questionner comment le numérique influence, transforme et bouleverse notre perception, notre relation et notre rapport au monde concret et plus précisément, avec les espaces naturels. Ainsi, mon travail est habité par des notions et préoccupations relevant du paysage, du territoire, de l’environnement, de la temporalité et de la spatialité. Parmi mes plus récents travaux vidéographiques, la nature, la matière organique et le paysage y sont incrustés et se manifestent dans des espaces virtuels qui résultent en des expériences visuelles et sensorielles qui entraînent les visiteur.euses dans des moments d’introspection, de contemplation, mais aussi de dialogue. L’ensemble, vise à questionner notre rapport aux images numériques et l’idée de coexistence entre des éléments organiques et d’autres générés artificiellement. En ce sens, en manipulant et transformant numériquement des images captées en nature, il m’importe de réaliser des œuvres révélatrices de la fragilité et de la complexité des espaces naturels, afin d’éveiller de nouveaux affects chez les spectateur.ices, ainsi qu’une sensibilité à l’égard des altérations et perturbations que subissent les écosystèmes.
Sans titre, 38,6 cm x 29,26 cm, 2023, photographie numérique